La vision du groupe béké, celle des autres et celle qu’il a de lui même est brouillée par l’interaction de deux dynamiques, la dynamique de classe et celle de race.
Nous avions essayé de lever un coin du voile sur ce groupe mon frère et moi en 1998 dans un article intitulé « A quand un Mandela Martiniquais ». Nous avions noté que ce groupe partage bien des éléments culturels à commencer par le créole et le français avec tous les martiniquais. Les codes sociaux permettant de gérer les relations entre ce groupe et tous les autres groupes de la société martiniquaise sont parfaitement reconnus, bien mieux que ne les comprendront jamais un étranger. Reste cependant que c'est un groupe à fondement racial, qui pratique facilement l'exclusion, et c'est là que son fonctionnement pose problème et non en tant que communauté familiale.
Aujourd’hui, en tout cas certainement depuis 1998, exclure pour la seule raison raciale, ne peut plus fonctionner pour l’ensemble du groupe béké. Non seulement le sous groupe familial s’ouvre, mais aussi un bien plus large réseau de relations amicales. C’est la raison pour laquelle une pétition peut être signée par les membres du groupe béké.
Non seulement ces exclusions ont perdu tout leur sens, mais il existe des lieux où hommes et femmes, blancs ou noirs, bref béké ou pas partagent ensemble des moment inoubliables, je veux parler des clubs de bridge qui en sont un bel exemple. Il y en a d'autres.
Il n’y a pas de pensée unique dans le milieu béké.
Non seulement ces exclusions ont perdu tout leur sens, mais il existe des lieux où hommes et femmes, blancs ou noirs, bref béké ou pas partagent ensemble des moment inoubliables, je veux parler des clubs de bridge qui en sont un bel exemple. Il y en a d'autres.
Il n’y a pas de pensée unique dans le milieu béké.
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